Initiatives militantes

CNIM: Alerte! Une entreprise dans le département du Var

Passons au droit d’intervention des salaries sur la gouvernance industrielle et à un Pole Public des industries de Défense puisque l’essentiel des commandes sont pour l’Etat.

Paul Huttl : Toulon, PCF Arsenal.

Passons au droit d’intervention des salariés sur la gouvernance industrielle et à un Pole Public des industries de Défense puisque l’essentiel des commandes est pour l’État.

CNIM est issue des FCM (1856, forges et Chantier Méditerranée) devenue en 1966 CNIM avec Herlicq (2600 salaries dont la moitié dans le Var à La Seyne/mer quartier de la Gare) L’activité industrielle toujours étroitement liée a la navale militaire (Navires, Chaland, Éléments de sous-marin, Char d’assaut, Pont du génie…) et assurant la profitabilité.

Les révélations de la presse spécialisée et les articles de presse locaux suscitent par les maires de LaSeyne et Toulon, Marc Vuillemot (ex Ps) et Hubert Falco (Sarkozyste), recommandant au gouvernement les difficultés de l’équipe dirigeante des CNIM, ont attires l’attention sur une nième étape du démantèlement de l’industrie française, varoise et seynoise qui en a déjà connu de très douloureuse pour la population. La désindustrialisation de l’agglomération avec l’affaiblissement de l’Arsenal fractionné, privatisé, la liquidation de la Normed et ses filiales et sous-traitants, l’abandon de l’usine d’Escalator à La Seyne et maintenant CNIM serait en difficulté ! Information suscites alors que les élections municipales se déroulées et que la pandémie s’annoncer depuis décembre en Chine et janvier en France avec le 1er décès. Le président se décidant à nous demander de « rester chez vous » le 16 mars.

Dans l’actualité de cette pandémie du Covid 19 en France et dans le Var à La Seyne/mer, certain tentent-ils d’utiliser ce qu’ils croient être l’opportunité de faire passer leurs errements de gestion hasardeuse et les conséquences de leur choix économique d’une « mondialisation heureuse » qui s’est révélé destructeur de la nature et de l’humanité, pour les conséquences du Covid 19, du confinement sanitaire et social.

Macron a annoncé y consacrer les finances publiques pour soutenir les « entreprises » : 300 milliards, puis encore 100milliard en avril, la BCE elle a annoncé 700 milliards et les usa de Trump 2 000 milliards lors du G20 du gouvernement mondial qu’il préside ! Pour assurer la pérennité de la « profitabilité » des entreprises et groupes. Tous cet argent public, alors même qu’ils sont en train d’organiser la rétribution pour l’année des dividendes auprès des Administrateurs-Actionnaires, dividendes qui se comptent en millions voir milliards pour ceux du CAC40, en France. Le même Macron appel a la « Concorde » pour « l’Union Nationale » pour la « Refondation », pas moins. Mais concernant les décisions : il nous dit qu’il s’en occupe et nous en informera ! Les assemblées élues, les citoyens n’aurait qu’a suivre le président, comme dans la gestion de l’épidémie sans s’inquiéter des stratégies (Sanitaire, financière, industrielle) non exposées, non débattues publiquement !

Pour leur part les communistes, de longues dates, œuvrent sans relâche pour la re-industrialisation du pays dévitaliser par les délocalisations des groupes français, pour cela il est indispensable que les salaries et leurs organisations acquièrent de nouveaux pouvoirs, légaux et par les luttes sociales, pour peser sur les décisions des dirigeants des entreprises afin de les détacher de la course a la rentabilité financière en sacrifiant le travail et les salaries ; une expertise indépendante se révèle nécessaire maintenant au CNIM afin de s’assurer de l’origine et des conséquences des choix qui y ont été effectuées et de la réalité de la situation, c’est ce qui est appelé le « Droit d’Alerte », c’est bien le minimum quand l’argent public est engagé.

Comment comprendre la situation capitalistique et de gestion des CNIM alors que, une part essentielle de son activité est dévolue aux commandes de l’État et des armées, et que l’actualité confirme la nécessité de s’engager pour l’industrie de Défense vers un « pôle public de l’industrie de Défense » regroupant une part essentielle de la souveraineté économique et industrielle comme avec naval group, en fusion capitalistique avec l’Italien Fincantieri dans la navale militaire. La situation du « Médicament » comme celle de l’automobile interroge sur les structures privatisées ces 30 dernières années pour la constitution de fortune d’affairistes et a la délocalisation forcenée des activités avec comme conséquence la suppression de 8 millions d’emplois en France.

Car comment comprendre les errements du PDG Nicolas Dmitrieff qui quémande l’intervention de l’état pour que la famille Dmitrieff-Herlicq des CNIM obtienne les 3 prêts bancaires pour pallier à leurs choix d’investissements en Angleterre, au Qatar, en Arabie ? Suite à la liquidation de la filiale CLUGSTON de Londres (629 salariés), qui aurait englouti 115 millions dans la production d’une Déchetterie industrielle, ce qui aurait entrainé les spéculateurs à effondrer la valeur de l’action Cnim en bourse.

Après les « Escalator », ce serait les Déchetteries — incinérateurs. Les difficultés des CNIM ne sont d’évidence surement pas du côté du travail des salariés ! Même si du Medef à l’UIMM en passant par les ministres tels LeMaire, ils pleurnichent à la TV sur : « Il va falloir travailler plus, et regarder à revoir du côté des 35 h, des RTT, des Congés payes » pour éponger les aides publics dans ce qu’ils osent appeler la crise du Coronavirus. L’actualité varoise nous montre et confirme qu’en réalité ils pensent avoir trouvé l’opportunité d’effacer leur rôle et responsabilités et préserver, voir faire prospérer leur fortune.

En quoi Nicolas Dmitrief aurait-il besoin de recommandations auprès de Macron alors qu’il a été selon la presse nationale, un acteur important dans la campagne de Macron dans son élection en 2017, la presse a révélé qu’il était celui, chargé dans le staff, de collecter auprès des affairistes, industriels et des 500 premières fortunes de France les chèques de 5 000 euros qui ont représentaient 45 % du cout pharaonique de la campagne électorale des présidentielles de Macron.

H.Falco dans son courrier public dénonce les « enjeux financiers spéculatifs » des banques pour l’obtention des prêts sollicités par le PDG des « cnim ». La caution du 1er prêt bancaire a pourtant été assurée par la cession du siège social des CNIM a Paris engageant ainsi son avenir et même son existence. Pourtant la famille Dmitrieff-Herlicq propriétaire à plus de 70 % du Capital des CNIM avec leur fortune personnelle de 170 millions n’avait-elle pas les moyens d’assurer au moins la caution de ce prêt ?

Pourquoi faudrait-il encore et encore comme avec le CICE et les exonérations fiscaux et les cotisations sociales, sur les ressources de la sécurité sociale et des Impôts, assurer les choix des « Capitaines d’industrie » qui se contente d’envoyer au combat leurs salaries. C’est justement ces choix de dévalorisation du Travail et l’augmentation formidable du cout du Capital qui ont conduit au chômage massif et aux 8 millions de pauvres en France, il est temps de rectifier !

La situation économique, sociale, sanitaire pousse à l’urgence de reconsidérer très fortement ces choix qui nous ont conduits à l’impasse de civilisation que nous constatons et subissons maintenant. Pour en sortir, il faut donc faire autrement et surtout ne pas laisser faire ceux qui nous ont conduits a cette impasse.

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