En pleine crise sanitaire, l’urgence de traiter d’un sujet fait consensus, de droite à gauche : « le jour d’après ».
Macron a lancé l’idée : « le jour d’après ne ressemblera pas aux jours d’avant ».
Selon Les Echos (6/4/20), les députés LREM vont engager de façon informelle « une réflexion sur l’après, le jour d’après » a indiqué Gilles Le Gendre.
Ce ne sera pas un retour au capitalisme d’État social qui a fait les beaux jours de la social-démocratie dans la deuxième moitié du XXe siècle, car les gouvernements commencent déjà à préparer un régime de fonctionnement encore plus violemment dominé par le capital
Alors que les discours du président de la République sur la « santé gratuite » partie prenante de ces « biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché », ses promesses à l’hôpital de Mulhouse au sujet d’« un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières […] construit pour notre hôpital » se veulent rassurantes sur un changement de cap, dans le même temps, les cercles étroits de la technocratie financière préparent une entrée massive des financements privés dans tous les secteurs du système de soins, avec en suite logique l’abandon des critères du service public.
En Drôme comme sur tout le territoire national et partout dans le monde, sévit l’importante épidémie dite du coronavirus. Y faire face implique des mesures urgentes de deux ordres, sanitaires et socio-économiques. Monsieur le Président de la république puis Monsieur le Premier ministre au nom du gouvernement alertent avec justesse sur la gravité de la situation et sur la dimension exceptionnelle des mesures immédiates à mettre en œuvre pour la traiter avec la perspective d’un autre lendemain.
En avant le manifeste vous invite à signer la pétition « De l’argent pour l’hôpital, pas pour le capital ! »
Le journal l’Humanité dans son édition de vendredi 27 mars à publié une interview de Frédéric Boccara, économiste et dirigeant du PCF à propos de la crise systémique du capitalisme accélérée par la crise sanitaire.
Ce blog a pour intention d’aider à ce que, face aux enjeux considérables d’issue à la crise systémique, l’action de notre parti corresponde à ces exigences portées par le Manifeste adopté au Congrès : visibilité, audace de proposition, autonomie rassembleuse. Il a été conçu avant que n’éclate la crise du Corona virus. La crise épidémique du coronavirus renforce, au fond, ces exigences.
Après les discours enjôleurs du président de la République sur « la santé gratuite, sans condition de revenus, de parcours ou de profession » qui ne doivent pas être considérés comme « des coûts ou des charges, mais des biens précieux », sur les «biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché », la réalité des actes politiques du gouvernement tombe lourdement.
Voici le texte adopté lors du 38e congrès du PCF publié ici dans son intégralité