Blast reprend les arguments de l’extrême droite pour attaquer le PCF de Georges Marchais
Ce premier portrait est au vitriol : c’est celui de Georges Marchais, populaire secrétaire général du Parti Communiste Français de 1972 à 1994.
Ce premier portrait est au vitriol : c’est celui de Georges Marchais, populaire secrétaire général du Parti Communiste Français de 1972 à 1994.
Il y a quelques jours, un document de plusieurs pages a été diffusé auprès des communistes : il s’agit d’un argumentaire de camarades jugeant que nous ne devrions pas présenter un candidat communiste à la présidentielle. Cet argumentaire — alignant les sophismes, les facilités rhétoriques et quelques malhonnêtetés — a pour objectif de peser sur la consultation des communistes qui se tiendra à partir du 7 mai.
Sous-estimer la crise mène à une vision limitée du contenu du projet sur lequel il est proposé de rassembler.
Où ira-t-on, si, pour unir à tout prix une gauche dominée par les idées sociales démocrates et sociales libérales, on remet à plus tard la mise en cause du capital ?
Renouveler avec une présence à toutes les élections nationales, comme l’a acté notre XXXVIIIe congrès, cela passe d’abord et avant tout par une présence à l’élection présidentielle. Déjà parce que cette élection est un grand moment politique pour notre pays, en particulier, c’est un moment de politisation important des masses. Presque tout le monde dans notre pays, y compris les abstentionnistes, s’intéresse à cette élection.
Nous avons besoin d’un candidat communiste pour la présidentielle de 2022, qui porte haut et fort la crédibilité et la cohérence de nos idées réalistes de dépassement du capitalisme , ouvrant des perspectives enthousiasmantes susceptibles de redonner le goût du vote aux électeurs et l’envie de se battre sur le terrain pour contrer les mauvais coups.
Depuis ces derniers mois, l’Union des Étudiant‧es Communistes (UEC) traverse une situation de crise qui rejaillit sur l’ensemble du Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF). Branche étudiante indivisible du MJCF, l’UEC dispose aujourd’hui de deux directions : une direction renouvelée élue dans les cadres et instances décidées collectivement ; une direction désignée via un coup de force de la direction sortante de l’UEC refusant de se retrouver minoritaire.
Les 30 et 31 Janviers 2021 s’est tenu un Conseil National enclenchant un large processus de débat au sein du parti communiste, pour établir collectivement notre stratégie. Pendant ce même conseil national, la consultation des communistes en Île-de-France s’est terminée. Pourtant, cette consultation n’a pas été l’étape finale d’un débat tranché par un vote : il n’y a pas eu de débat, les informations étaient quasi-inexistantes, aucun programme, même le nôtre, n’est adopté ni discuté.
Pourquoi est-il indispensable, dès maintenant, de susciter pour les élections Régionales 2021 en Paca une orientation basée sur le Manifeste et les prolongements tel que l’Appel à « entrer en campagne » ?
Alors que notre secrétaire national Fabien Roussel arpente les plateaux de télévisions et les médias, pour porter une présence communiste, montrant ce que pourraient être l’intérêt et l’apport d’une candidature à la présidentielle, il respecte ainsi les vœux très clairs des adhérent·e·s du PCF exprimés lors de son 38ᵉ congrès : celui d’un parti communiste qui renoue avec une présence à toutes les élections, en particulier les élections nationales. En Ile-de-France, un tout autre scénario, amené par le sommet, se joue concernant les élections régionales : la désignation d’une liste et d’un texte d’orientation qui font fi des décisions et des exigences exprimées collectivement lors de notre dernier congrès.
La nouveauté de la situation avec la nouvelle phase de crise actuelle, la crise économique étant exacerbée et doublée de la crise sanitaire pousse à ce qu’il y ait un candidat communiste à l’élection présidentielle une perspective de transformations radicales.