Retrouver nos fondamentaux, devrait être le fil rouge de notre réflexion et positions pour préparer au mieux notre congrès.
Au moment d’engager nos travaux en vue du 39 congrès, nous devons procéder à un bilan de la mise en œuvre de nos orientations dans nos fédés, sections et cellules la ou elles existent, pour mémoire la cellule est le lien de proximité avec nos concitoyens.
Les choix que nous avions opérés ont montré à plusieurs reprises toutes leurs pertinences.
En particulier la décision de présenter un candidat à l’élection présidentielle.
Nous devons tirer le maximum d’enseignement s des différentes campagnes électorales (municipales, départementales, présidentielles et législatives) et plus particulièrement la campagne des présidentielles, j’y reviendrai.
Apres plusieurs années de confusions ou d’effacements au sein des différentes configurations (rassemblement antilibéral, front de gauche, et pour finir nupes) la remise en route de campagnes autonomes a tardé à démarrer et d’emblée fait apparaitre ou fait remonter des divergences d’approche pour ne pas dire clivage au sein de notre Parti y compris dans les instances à tous les niveaux, nationale, département , local.
En ce qui concerne les élections municipales leur proximité avec les Européennes nous ont conduit à nous engager dans des listes conduites par des verts sous la pression de certains de nos camarades pour sauver les meubles ce qui a entrainé mécaniquement des conséquences pour les élections départementales.
C’est en quelques sortes une double peine, nous mesurerons en même temps que l’hégémonie de FI la triple peine aux sénatoriales.
Pour en revenir à l’élection présidentielle, et aux législatives, la ou nos adversaires et partenaires avançaient unis, nous avons été fragilisés par des positions de camarades porteurs d’autres textes alternatifs du dernier congrès et qui ont pesés sur les débats au sein de notre parti avec comme seul objectifs de rallier la candidature de Mélenchon.
Des élus ont apportés leur soutien à Mélenchon et avec d’autres multipliés les prises de postions publiques, prenant à contre pieds les positions de Roussel à rebours allant même jusqu’à la caricature.
Et pourtant malgré cela l’engagement des communistes retrouvant l’envie de militer et de nous battre pour nos idées a confirmé le choix démocratique fait par nos adhérents.
On peut noter au passage l’indécence des insoumis demandant sans cesse le retrait de notre camarade, quel manque de respect pour la souveraineté des adhérents communistes.
Nous n’avons pas à rougir de notre campagne nous avons retrouvé nos repères et notre envie d’aller au contact de nos concitoyens et pour notre candidat Fabien Roussel qui à su incarner une candidature communiste au service de notre pays et de nos concitoyens, il a réussi à imposer sa personnalité dans le débat présidentiel en incarnant au mieux notre identité, il s’est dépensé sans ménager ses efforts, cette campagne est un bon tour de chauffe pour la suite.
Au moment ou les candidats se multiplient au sein de la FI, Il ne sera pas inutile de rappeler que la souveraineté des communistes passera dorénavant par une candidature communistes dans les élections futures, évidemment cela ne signifie pas que nous tournons le dos à des unions électorales ponctuelles dans le respect de chaque structure.
Mais le temps de l’alignement et de l’effacement aux présidentielles est révolu tant la caisse de résonnance est importante.
Aucun candidat de gauche n’est légitime pour représenter toute la gauche, nos choix de sociétés sont trop important en particulier dans le domaine de l’énergie pour renoncer à cette fenêtre médiatique et de ces moments d’échanges avec nos concitoyens.
Concernant les élections législatives
Le principe de réalité s’impose à tous 132 députés NUPES c’est loin de correspondre aux attentes du pays, ce ne sont pas les rodomontades de Mélenchon qui changeront quoi que soit à la politique ultra libérale que Macron va mettre en œuvre, avec la complicité des LR, voir du RN.
Les insoumis de Mélenchon sont largement favorisés dans la répartition.
Le Parti est le dindon de la farce de ce marché de dupes, sans l’apport des ultramarins nous n’avons pas de groupe, une des raisons invoquées pour justifier notre participation à la NUPES.
Nous mesurons une fois de plus que notre soucis d’unité n’est pas partagé par tous et pas au même niveau de responsabilité.
La répartition des sièges gagnables était un leurre, nous n’avons que 12 députés élus en France métropolitaine, cela ne tient pas au fait que les électeurs de la gauche non communiste seraient réticent à voter pour des communistes. Mais au fait que le France Insoumise s’est d’abord servie , qu’elle a ensuite servi les Verts et que, par la suite , les communistes n’ont pas osé se défendre pour avoir des circonscriptions comme Malakoff-Bagneux , Nanterre, d’autres dans le Val-de-Marne , à Vénissieux dans le Rhône, à Guingamp dans les Côtes d’Armor dont Félix Leyzour fut encore le député pendant deux mandats au XXIème siècle. D’un point de vue financier le fait de ne pas présenter des candidats dans plusieurs circonscriptions nous prive des ressources 1,5 euros par voix.
Compte-tenu de nos difficultés financières ce choix nous inflige une double sanction.
Il est regrettable que notre Parti n’ai pas poursuivi la stratégie des présidentielles en conformité avec les choix du 38 congrès, sans tourner le dos à l’union électorale. Nous n’avons pas appliqué jusqu’au bout nos orientations, nous avons subi également les pressions en internes qui poussaient à un accord coute que coute dans le cadre de la NUPES.
Ces pressions en internes tentent de pérenniser la NUPES pour en faire une formation politique, c’est ainsi que dans les hauts de seine s’est tenue une assemblée générale de la NUPES, en dehors des formations politiques. Nous devons clarifier notre position par rapport à la NUPES, cela ne peut en aucun cas devenir le congrès est la bonne structure pour cette clarification.
Pour répondre aux défis qui nous attendent( Lutte, unité choix de société etc ) nous devons poursuivre et amplifier nos orientations issues du 3.8 congrès et travailler à plus d’unité dan snos choix et relancer nos structures de bases les cellules.
Depuis l’introduction des textes alternatifs dans le cadre du congrès, ce qui devait donner un souffle nouveau dans nos instances n’as pas produit les fruits attendus, Il me semble que l’esprit de départ a été dévoyé et entrainé de facto des clivages voir des écuries pour des aventures personnelles, avec la constitutions de groupes le plus souvent instrumentalisés contre la direction et cherchant en permanence a entrainer le Parti dans les bras des Insoumis et depuis les législatives dans le giron de la NUPES.
Nous devons essayer de tirer les enseignements de ces pratiques et de nous doter de règles de fonctionnement pour respecter le choix majoritaires des communistes à tous les échelons.
Le temps et la qualité des débats sont indispensables pour avancer ensemble tout en conservant son esprit critique. Il faut également ne pas nuire à la démarche collective.
Il s’agit aussi de se prononcer au travers de nos choix d’orientations sur les directions futures.
La reconduction automatique n’as aucun sens.
Pour les communistes des hauts de seine, nous nous sommes trouvés en décalage avec une direction majoritairement porteuse du texte alternatif le printemps alors qu’une majorité large s’est prononcée pour le texte soutenu par Fabien Roussel.
Cette situation ne saurait se reproduire à l’issue du prochain congrès. Il faut dores et déjà pour les directions sortantes de rendre leurs mandats et d’attendre le choix des communistes sur les orientations mais également sur celles et ceux capables d’incarner ces choix et de les faire vivre.
Il ne s’agit pas de procéder à ce que certains vont se précipiter pour caricaturer à « une chasse aux sorcières », plutôt de demander à chacun prenne ses responsabilités en fonction de ses choix.
Il n’est pas sain de conserver la première responsabilité lorsqu’on se trouve sur une position en décalage avec le choix majoritaire. Le poste de premier secrétaire est un choix politique pas administratif, cela vaut également pour les sections.
C’est pourquoi il est impératif de remettre en question tous les mandats à l’ouverture de nos travaux de nommer des commissions
Nous devons essayer de tirer les enseignements de ces pratiques et de les doter de règles de fonctionnement pour respecter le choix majoritaires des communistes à tous les échelons.
Le temps et la qualité des débats sont indispensables pour avancer ensemble tout en conservant son esprit critique. Il faut également ne pas nuire à la démarche collective.
La question des directions se pose dans les mêmes termes il faut de la cohérence dans la prise de responsabilité, section, fédération et nationales.
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