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Rachat de General Electric Steam par « la France » Un tract du PCF de Belfort

Il faut une ambition nouvelle pour la filière industrielle du nucléaire

Il faut une ambition nouvelle pour la filière industrielle du nucléaire

Cela fait des années que nous nous battons pour que la France reprenne la main sur la filière nucléaire, si décisive, en reprenant les activités nucléaires de GE qui n’auraient jamais dû lui être cédées. Est-ce que c’est ce qui va se passer ? Cela va dépendre des conditions dans lesquelles cela se fera mais aussi de la capacité d’EDF à engager les investissements et dépenses nécessaires, à conclure la vente, capacités qui vient d’être fragilisée par une décision toute récente du gouvernement.

La ministre de l’écologie vient en effet d’annoncer le relèvement du plafond d’électricité nucléaire que EDF doit revendre à prix coûtant à ses concurrents et aux entreprises très consommatrices, l’ARENH, alors que les prix de vente sont au plus haut sur le marché européen de l’énergie. Il va en résulter un manque à gagner évalué à 8 milliards d’euros pour EDF et un affaiblissement majeur de l’entreprise publique.

Nous demandons l’annulation de cette décision.

Par ailleurs, le rachat ne concerne que les activités de maintenance nucléaire. Tout le reste de la base installée Steam est exclue. Or ces activités de service sont stratégiques et génèrent les plus grandes marges. Elles doivent être pleinement intégrées au nouvel ensemble.

Ainsi, le retour en souveraineté française de l’entité stratégique GEAST, vendue, et même bradée par Emmanuel Macron ministre de l’économie à GE alors qu’elle était détenue par Alstom, apparaît bien fragile.

Pour le parti communiste français, ce rachat doit au contraire être le point de départ d’un retour en maîtrise publique de l’ensemble de la filière industrielle de l’électricité, avec des engagements précis sur l’emploi et la formation, un périmètre élargi à la maintenance, des objectifs de développement écologique et social et une gestion démocratique en rupture avec un étatisme technocratique.

Cette appropriation collective de la filière industrielle du nucléaire doit s’accompagner des investissements nécessaires pour moderniser l’appareil de production, et de dépenses pour l’emploi, la recherche, la formation, et les salaires. L’appareil de production a souffert d’un sous-investissement chronique depuis plusieurs décennies, aggravé par une réduction constante des effectifs ces dernières années qui fragilise le collectif de travail.

Les salariés et leurs représentants connaissent bien ces besoins, ils ont des propositions, il faut les inviter vraiment à la table des discussions et les écouter, dans le cadre d’une conférence ouverte chargée de tracer le devenir de l’ensemble de la filière nucléaire.

Le projet « La France des jours heureux » porté par Fabien Roussel à l’élection présidentielle affirme le besoin d’investir à la fois dans les énergies renouvelables et dans l’électricité nucléaire, à hauteur de 6 EPR au minimum, et de donner une puissante impulsion à la recherche permettant de dépasser les technologies nucléaires actuelles.

Pour effectuer la transition énergétique, il prévoit la constitution d’un pôle public de l’énergie, regroupant l’ensemble des grandes entreprises publiques et privées, dont Total Energies, les centres de recherche dont le CEA, et un puissant service public de l’énergie, organisé autour d’EDF et Engie, qui doivent être renationalisées.

C’est en s’appuyant sur ce pôle public de l’énergie, sur un processus de planification énergétique et un réseau national de distribution que seront garantis la souveraineté énergétique de la France, l’accès à l’énergie des citoyen.ne.s et des entreprises, et le développement équilibré et écologique des territoires.

Dans ce cadre, c’est l’ensemble des activités industrielles de l’énergie actuellement détenues par General Electric qui doivent être nationalisées.

L’énergie a besoin d’un grand débat démocratique éclairé, loin des postures, avec des propositions précises, au terme duquel il faudra définir et planifier la place du nucléaire dans le mix énergétique, afin prendre l’ensemble des décisions nécessaires à une production plus efficace, plus écologique, économe en capital et en matières, et plus sûre.

REJOINDRE LA CAMPAGNE DE FABIEN ROUSSEL

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A retourner à pcftbelfort@wanadoo.fr ou PCF 90 – Maison du Peuple – 90000 BELFORT

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