Éditos Présidentielle 2022

Le 21 novembre : avec Fabien Roussel et le PCF un projet de société très politique pour l’emploi, la formation, les salaires au cœur de la présidentielle !

Le rassemblement organisé par le PCF le 21 novembre avec Fabien Roussel place de Stalingrad sera un évènement important pour politiser les questions de société fondamentales qui taraudent notre peuple : l’emploi, la formation, le pouvoir d’achat, le sens du travail et d’une vie en société répondant aux besoins à la fois sociaux, écologiques et d’émancipation.

Cet éditorial renvoie à un texte de Gisèle Cailloux et d’Anne Lafaurie

Le rassemblement organisé par le PCF le 21 novembre avec Fabien Roussel place de Stalingrad sera un évènement important pour politiser les questions de société fondamentales qui taraudent notre peuple : l’emploi, la formation, le pouvoir d’achat, le sens du travail et d’une vie en société répondant aux besoins à la fois sociaux, écologiques et d’émancipation. C’est-à-dire disposer des moyens de vivre une vie épanouissante, articulant développement de soi et contribution aux activités sociales utiles, productives de biens ou réalisatrices de services, dont le travail et la formation sont une clé décisive. Mais cette clé est refoulée hors des questions politiques, comme une simple question technique d’ajustement quantitatif entre compétences, salaires et compétitivité des entreprises, une question à déléguer aux patrons aidés par un Etat qui doit « faciliter » leur gestion, le coût du capital et sa domination étant le tabou absolu ! Au contraire développer le pouvoir d’achat et l’accès à des services publics de qualité, développer l’emploi et la formation sont décisifs pour vivre, pour que notre société se développe et pour permettre la contribution de toutes et tous à la société, aussi bien aux activités sociales utiles qu’à la gestion et aux décisions politiques, à leur élaboration.

De multiples luttes, souvent invisibilisées et morcelées, posent ces questions, portent ces exigences, parfois de façon seulement implicite. Elles  cherchent des solutions de fond. Les soignants exigent non seulement des hausses substantielles salaires, mais avec autant de force des créations massives d’emploi, des formations et un droit de décision au travail, au rebours du « Ségur » orchestré par O. Véran, N. Notat et E. Macron. Les jeunes exigent à la fois un revenu étudiant, une formation de qualité solide et large, un débouché vers un emploi, mais aussi ceux qui ont un emploi exigent sa sécurisation et un droit à la mobilité comme un droit à la formation dans une sécurité de revenu, pour ne pas être enfermé à vie dans le même emploi. Les chômeurs et toute la société protestent contre la réforme inique de l’assurance chômage qui ne fait que durcir les conditions, démolir les vies, là où il manque tant d’emplois à créer et de formation pour donner effet utile au formidable potentiel de créativité humaine que recèlent les femmes et les hommes de notre pays. Les travailleur·ses dont l’emploi, voire l’entreprise, est supprimé ou menacé, se battent et luttent alors que se dresse devant nous l’immense défi de civilisation – crise climatique et indigence sociale de notre pays – et qu’ils savent pouvoir y répondre, pour peu qu’on les laisse prendre en main la gestion de leur entreprise ou de leur service public, qu’on pense aux électriciens, pour l’instant victorieux, qu’on pense aux ouvrier·es de l’automobile ou de l’aéronautique, aux ingénieur·es de Renault-Lardy, aux ouvriers de la fonderie MBF dans le Jura, à celles et ceux de Gardanne, aux travailleur·ses de Sanofi dont on ferme les laboratoires de Recherche, aux cheminot·es, aux conducteurs de bus franciliens de Transdev en lutte pour leurs conditions de travail et leur salaires, aux salarié·es de la grande distribution, aux aides à domicile, aux jeunes dans l’accompagnement scolaire ou aux milliers d’enseignant·es qui savent pouvoir contribuer de façon tout aussi décisive à relever ces défis, où la culture et la formation sont si indispensables, … pour peu qu’on leur en donne les véritables moyens !! Sans oublier l’immense mouvement social, pour l’instant victorieux, contre la réforme des retraites d’E. Macron.

Notre peuple ouvre, dans ces luttes multiformes de résistance et de propositions, pensons-nous, autant de « chantiers » de la sécurisation de l’emploi de la formation et du revenu.

Les communistes, avec Fabien Roussel, mettent dans le débat politique une proposition politique majeure : transformer toute la société pour aller vers une Sécurité d’emploi ou de formation et de revenu. Ils vont le faire avec force le 21 novembre. Ce peut être ainsi une nouvelle phase de la campagne présidentielle qui s’ouvre, avec un apport original des communistes à notre pays pour s’en sortir, contre les graves perspectives de droite et d’extrême-droite leurs politiques de baisse perpétuelle du « coût du travail », de soumission à la dictature patronale, de dénonciation de « l’autre », qu’il.elle soit titulaire d’aide sociale, étrangere.e, ou simple voisin.e. Mais aussi pour un apport original à la gauche, au rebours des renoncements sociaux-libéraux de la « flexisécurité », de la conciliation avec le capital et sa logique jusque dans les Régions dirigées par la gauche, de ceux du « revenu d’existence » – minima social qui renonce à créer des emplois – comme du conservatisme de « l’emploi garanti » à vie par l’Etat qui exonère les entreprises et le patronat de toute responsabilité ou encore de la magie « verte » qui automatiquement créerait des emplois sans rien changer non plus aux entreprises, à leur gestion, aux pouvoirs du capital et à l’organisation de la société. Sans s’appuyer non plus sur le travail humain, sa créativité, son efficacité possible avec la formation.

Le texte de Gisèle Cailloux et d’Anne Lafaurie est un apport, une pierre, pour cette bataille. Il en appelle d’autres, pour une stimulation des idées, des réflexions et pour outiller les luttes, stimuler leur dimension politique. Il s’agit de changer l’ensemble de la société.

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