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Universités d’été du PCF : En avant vers de nouveaux jours heureux !

C’est dans une ambiance, sereine, studieuse et combattive que les partcipant·es, beaucoup de camarades jeunes et de femmes, ont pris part aux ateliers de travail. Le meeting de F. Roussel s’est tenu dans un amphi comble.

Un peu moins de cinq cents communistes étaient réunis à Aix-en-Provence lors de ce dernier week-end d’août pour les universités d’été du PCF. Une jauge limitée pour raisons sanitaires ; dommage, car c’était un bon cru !

C’est dans une ambiance, sereine, studieuse et combattive que les partcipants.es, beaucoup de camarades jeunes et de femmes, ont pris part aux ateliers de travail. Le meeting de F. Roussel s’est tenu dans un amphi comble. Une participation qui atteste d’une part de l’aspiration des communistes à être visibles dans les prochaines batailles électorales et qui de l’autre, et les deux sont liées, souligne s’il en était encore besoin après le congrès de 2018, après la conférence nationale du printemps dernier, leur volonté d’être acteurs d’une issue révolutionnaire de notre temps à la crise profonde qui ravage toute la société et fait monter d’énormes dangers pour le devenir de l’humanité et de la planète.

Donc, une rentrée politique réussie placée sous le double signe de la lutte et du débat d’idées. L’emploi, les salaires, les retraites, les services publics -avec au cœur la question de la santé publique-, les enjeux électoraux, la culture…, et je suis loin de tous les citer, font partie des thèmes traités en ateliers. Animés par des intervenants de qualité, ils ont tous connu une bonne participation. Questions et échanges ont été fort intéressants. Ils ont permis d’approfondir les sujets traités tout en soulignant la soif de connaissance des communistes dans le but de disposer des réponses adéquates face à la déferlante de l’idéologie dominante. Car chacun.e a bien conscience que cette rentrée politique placée sous la menace de la pandémie et d’un chantage du pouvoir tant en matière budgétaire qu’en termes de sécurité sanitaire, risque d’être difficile pour des couches de plus en plus large de la société. Le chômage et la précarité ne vont en effet pas se résorber comme par enchantement. Au contraire, c’est un nouveau tour de vis de l’austérité qui s’annonce à l’exact opposé de ce que connaissent les profits du CAC 40.

Mais au cours de ces universités une échéance était dans toutes les têtes, celle de l’élection présidentielle et des législatives. Les rencontres, les débats, les discussions en ateliers ou dans les allées ont de ce point de vue démontré de fort belle manière combien il était aujourd’hui nécessaire pour que le parti communiste sorte vraiment des logiques d’effacement de ces dernières années, de faire connaître et vivre ses idées, ses propositions et son projet de société.

Pour les participants.es une chose est sure : le besoin de communisme n’a jamais été aussi nécessaire dans une société minée par la domination du capital sur les êtres humains et la planète. Jamais il n’y a eu autant besoin d’une alternative à un système qui pour se maintenir tente d’imposer un véritable changement de régime construit sur un objectif de soumission sans cesse plus prégnante aux logiques de rentabilité ayant pour corollaire la montée de l’autoritarisme avec la mise en cause des libertés individuelles et collectives et le dé-tricotage des solidarités. Et les élections sont un temps fort pour affirmer nos positions et faire évoluer le rapport de forces dans le pays, c’est l’important signal envoyé depuis Aix-en-Provence.

Un autre fait marquant de ces universités d’été a été le climat très convivial et fraternel qui a régné pendant les trois jours. La mayonnaise entre les camarades de la JC et les plus anciens semble de mieux en mieux prendre, chacun mesurant bien l’apport précieux de l’autre. Le pot des revues que Fabien Roussel a assurées de sa présence, a été un moment important de convivialité, mais aussi d’échanges. Le temps est en effet venu pour des échanges francs et fraternels. Cela n’empêche pas l’expression des différences, voire d’avis divergents. Mais l’essentiel est que chacun soit bien conscient qu’il est important de pousser la réflexion pour faire évoluer les idées, les positions et dépasser les contradictions. Et quoi de mieux pour cela que la mise en mouvement du parti, de tout le parti. La campagne pour l’emploi avec la mise en place de conférences locales, la préparation de la semaine d’action du 16 octobre et la construction du grand rassemblement du 20 novembre à Paris, sujets qui ont été développées dans deux ateliers nous en donne une excellente opportunité. Ce sera un temps fort de notre campagne présidentielle qui devrait permettre de mieux identifier notre candidat et de donner de la visibilité à l’ensemble du parti et de ses candidat·es aux législatives.

Face à Macron et à son gouvernement qui font tout pour occulter la question de l’emploi alors qu’elle est au cœur d’une issue radicale à la crise, les communistes avec leur projet de Sécurité d’Emploi et de Formation, tiennent un moyen extraordinaire de proposer une alternative révolutionnaire au capitalisme. Sous-tendant un véritable projet de société la SEF porte la construction d’une conception totalement renouvelée des rapports sociaux, sortant l’emploi des griffes de la loi du marché, c’est-à-dire transformant radicalement les relations entre employeurs et employés et mettant ces derniers grâce à un effort considérable de formation en position d’intervenir dans les gestions pour en changer les critères et les objectifs. Élément fort d’identification des communistes dans la campagne qui s’annonce, cette proposition peut être un levier essentiel pour ramener aux urnes ceux qui désespèrent de l’avenir et qui pour l’heure, ne voient pas d’issue à la crise.

Car ce projet touche tous les secteurs d’activités de la société, les entreprises, les services et les services publics… la vie au travail et hors travail… Il s’agit bien d’une question politique essentielle pour remettre en cause la logique capitaliste, à commencer par le dépassement de la subordination de l’emploi.

Le simple fait d’avoir permis de toucher du doigt ces importantes questions atteste en soi de la réussite des universités d’été 2021 du PCF. Elles auront été une étape remarquée dans la construction de nos futures campagnes électorales et de notre projet politique pour les jours à venir, elles auront traduit la volonté des communistes d’aller de l’avant pour construire de nouveaux jours heureux.

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