Fabien Roussel à la conférence nationale de 2021
Contributions Présidentielle 2022

Contre-argumentaire en faveur de l’option 1

Il y a quelques jours, un document de plusieurs pages a été diffusé auprès des communistes : il s’agit d’un argumentaire de camarades jugeant que nous ne devrions pas présenter un candidat communiste à la présidentielle. Cet argumentaire — alignant les sophismes, les facilités rhétoriques et quelques malhonnêtetés — a pour objectif de peser sur la consultation des communistes qui se tiendra à partir du 7 mai.

Il y a quelques jours, un document de plusieurs pages a été diffusé auprès des communistes : il s’agit d’un argumentaire de camarades jugeant que nous ne devrions pas présenter un candidat communiste à la présidentielle. Cet argumentaire — alignant les sophismes, les facilités rhétoriques et quelques malhonnêtetés — a pour objectif de peser sur la consultation des communistes qui se tiendra à partir du 7 mai. Les signataires de la tribune « pour gagner en 2022 » (réseau qui est derrière cet argumentaire) veulent en effet réitérer la stratégie de 2017, alors que celle-ci a été un échec stratégique et politique majeur. 

Cet article a vocation à fournir un contre-argumentaire détaillé, en faveur d’une candidature communiste à la présidentielle, et ainsi contribuer au débat. 

Face aux chemises brunes aux portes du pouvoir, il faudrait renoncer à la présidentielle 

Dès les premières phrases, l’argumentaire use d’un sophisme bien connu, celui dit de « l’homme de paille » : plutôt que de répondre à des arguments adverses tels qu’ils sont, on en utilisera une vulgaire caricature à laquelle il bien plus facile de s’attaquer. C’est ce que font les autrices et auteurs de ce texte dans la première phrase de leur texte : « Face à une situation difficile, il pourrait être tentant d’enjamber la présidentielle de 2022, de la considérer comme “déjà perdue” et de s’inscrire dans le temps long, pour “renforcer le Parti”. Tout serait donc si facile, il suffirait d’être patient. En 2022, nous ferions 2 %, puis 5 % en 2027 et puis, pourquoi pas, 15 % en 2032 ? ».
Il existe une cartographie précise des arguments du débat que nous vivons dans notre parti, il s’agit de l’espace contribution de notre conférence nationale, regroupant des centaines de contributions individuelles et collectives. À la lecture de cette tribune commune, il ne ressort nullement que les partisans d’une candidature à la présidentielle considèrent cette élection comme « déjà perdue » et se contenterait de vouloir une candidature de témoignage. Aucune, à ma connaissance, ne parle de 2027, et encore moins de 2032.
Quant à « l’enjambement » de la présidentielle que représenterait le fait d’y avoir un candidat, ça n’est pas seulement un argument sorti du chapeau de celles et ceux qui ont produit ce document : c’est une injure au bon sens le plus élémentaire. On imagine le sentiment de satisfaction qu’à dû procurer à la personne ayant mis au point le subterfuge au moment où elle ou il eut cette brillante idée : présenté ainsi, on ne pourrait participer à la présidentielle qu’en n’y participant pas… Bah voyons !

Quant au fait que le « Parti [aurait] toujours tenté de déjouer ce piège qui lui était destiné en favorisant les logiques d’union et de rassemblement », le dire c’est faire l’abstraction de la façon dont ont été conçus les alliances par le passé. En 1974, le Parti Communiste fait le choix d’une union avec François Mitterand sur le contenu du programme commun, et sur un accord électoral solide. Lorsque François Mitterand s’éloigne du programme commun en 77, le PCF ne décide pas de favoriser une union qui aurait été électoraliste en 81, qui aurait fait l’impasse sur le contenu, mais décide de présenter la candidature de George Marchais. C’est une démarche bien éloignée de l’union électoraliste qui nous est proposée ici : en 2012 nous faisons une alliance avec Mélenchon sur le contenu d’un programme du Front de gauche. En 2017, alors que celui-ci s’éloigne du contenu de notre programme de 2012, et décide de ne pas s’engager dans un accord avec notre parti : l’ancienne direction du PCF décide de soutenir tout de même Mélenchon, avec pour résultat l’échec des législatives de 2017.
La démarche rassembleuse de notre parti peut s’exprimer au travers d’alliances, mais il faut qu’il y est un intérêt et une opportunité politique : l’alliance sans principes de 2017 a conduit à ce que le score élevé de Mélenchon ne trouve que peu de débouchés dans les législatives et les autres élections, mais aussi dans le mouvement social et dans les luttes. 

Remettre le couvert en 2022, alors que nous avons cette expérience très négative pour le parti, serait délétère pour la gauche, pour la nécessaire lutte contre l’extrême droite et pour notre pays. 

Se présenter à la présidentielle équivaudrait à une marginalisation

Seconde thèse : se présenter à la présidentielle serait, en réalité, se marginaliser. Depuis que Fabien Roussel a exprimé sa volonté d’être candidat à la présidentielle, il est invité sur tous les plateaux de télévision et de radio, de manière bien plus régulière que les représentants des organisations d’extrême gauche. Notamment parce que ses interventions télévisées, malgré quelques maladresses, sont plutôt bonnes, lorsque l’extrême gauche ne fait que ressortir un discours dogmatique bien éloigné des réalités matérielles. 

Le texte s’adonne une nouvelle fois à d’impressionnantes contorsions rhétoriques lorsqu’il explique que se présenter à la présidentielle équivaudrait à « notre transformation en un parti satellite, à l’image du PRG, n’existant que par la générosité de la social-démocratie. » alors que, justement, ce qui caractérise la stratégie du PRG c’est précisément leur absence aux élections pour favoriser des accords. 

À un an du scrutin, alors que la campagne des présidentielles n’a pas complètement commencé, les jeux seraient déjà faits « Si le score que nous prédisent les sondages devait continuer à s’afficher entre 1 et 3 %, nous serions alors en position extrêmement délicate. » alors que notre campagne n’a toujours pas commencé, et que la majorité des Français·es ne savent pas encore pour qui voter. Un score si faible dans les sondages avant le début de l’élection n’est que la résultante logique d’une disparition du PCF dans les élections nationales depuis plus d’une décennie : à part à lire dans le marc de café, il est impossible, aujourd’hui, de déterminer quel sera le score de Fabien Roussel en 2022, alors même que le parti n’est pas pleinement engagé dans la campagne des présidentielles. 

Le score de Ian Brossat en 2019, évoqué ici comme argument contre une candidature de notre parti, a subi de pair, le retrait du PCF sur la scène politique nationale depuis des années (en particulier à la présidentielle, élection reine de la vie politique française) et la légitime méfiance des Français·es vis-à-vis des institutions européennes. Si ce score est évidemment décevant pour les militant·es s’étant investis dans cette campagne, la campagne de Ian Brossat a permis de faire revenir le PCF dans l’espace médiatique, alors qu’il avait été privé de cet espace depuis des années. Quant aux négociations avec les autres forces de gauche dans l’optique d’éventuels accords pour les législatives, « Nous serions ensuite, bien évidemment, à la merci de nos partenaires dans le cadre des négociations pour les législatives. Le maintien d’un groupe communiste à l’Assemblée nationale serait en jeu. » ce texte ne fait que rappeler la situation dans laquelle nous étions en 2017… alors que nous avions suivi la stratégie des auteurs et autrices de cet argumentaire. 

Est évoqué un « obstacle » qui empêcherait « un vote communiste massif dans le pays » sans qu’en soit expliquée la nature. Il faudrait donc accepter que les Français·es ne soient pas prêts à voter pour un candidat communiste, et se rallier à un candidat « plus présentable » qu’un candidat communiste. Drôle de manière de se battre pour nos idées, et d’appréhender le monde réel. 

Une gauche de rupture qui serait en position de force si l’on ne présentait pas une candidature communiste 

La quatrième thèse du texte évoque la catastrophique présidence de Macron, expliquant une nouvelle fois, toujours sans le démontrer, que le meilleur moyen de le battre serait de ne pas présenter de candidature communiste en 2022. 

La cinquième parle de la possibilité d’un « programme de rupture » commun à Gauche. La campagne de 2017 de Mélenchon aurait porté un programme de ce type « très inspiré par les propositions communistes », omettant que nous avons aussi de profondes différences et un programme plus radical, cohérent, rassembleur et réaliste que celui de LFI, comme l’a démontré l’étude du RAPSE. 

De manière générale, la gauche serait plus apte que jamais a proposé ce « programme de rupture », mais le Parti Communiste ne devrait pas le mener, malgré le fait que celui-ci soit en « position de force dans ce contexte où la gauche se tourne de nouveau vers la rupture avec le système dominant ». Nous serions incontournables à gauche, car un « parti pivot […] une organisation historique et légitime de la gauche, qui n’a pas trahi », mais nous devons nous ranger derrière une organisation de gauche qui n’a pas toutes ces qualités ? Nous serions l’organisation en position de force dans la période historique, mais cette période historique rendrait impossible une candidature communiste fructueuse. Voulant flatter les militant·es communistes pour les persuader de ne pas s’engager dans une candidature communiste, ce texte dit une chose puis son contraire.
On se demande comment des camarades s’adonnant à un tel bonneteau rhétorique sont capables de vraiment « [prendre] en compte [les] rapports de force réel ».

Dans sa sixième thèse, le texte tente d’éclaircir ce point. Si étant en position de force nous ne devions pourtant pas nous présenter à cette élection c’est parce que : « Aux yeux de beaucoup de nos compatriotes […] ce serait un signal funeste, source de désespérance : “si même le PCF rentre dans la logique de division, c’est bien foutu” diraient-ils. » Je n’ai pas de doute sur la sincérité des camarades étant désespéré par une candidature autonome de notre parti et pensant sincèrement que l’union sans contenu serait une voie préférable. Mais c’est une généralisation audacieuse que de dire que cette anxiété va dépasser le microcosme de petits groupes de militant·es communistes, pour atteindre toute la population. Si la gauche est boudée, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas unie — comme le montrent, aujourd’hui, toutes les enquêtes d’opinion retenant l’hypothèse d’un candidat unique à gauche — mais parce qu’elle peine à trouver des propositions révolutionnaires, ignorant systématiquement les enjeux de pouvoirs pour les travailleuses et les travailleurs afin d’utiliser l’argent des profits, des fonds publics et du crédit en vue de répondre à leurs besoins sociaux et culturels de développement. Et parce qu’elle a renoncé et trahi une fois au pouvoir. Il faut au contraire, porter une candidature autonome, à un moment où les autres candidatures portent la marque de ces trahisons et de ces renoncements : c’est une des conditions nécessaires pour porter des propositions radicales à cette élection, et donc permettre à notre peuple de retrouver confiance en une gauche transformatrice que nous aurons participé à reconstruire. 

Le « mouvement populaire » et la dynamique des législatives appelleraient à un effacement du PCF

La septième thèse du texte met en avant un concept de « primauté au mouvement populaire » qui serait l’orientation du parti depuis « les dernières décennies ». Selon cette théorie, le PCF devrait être un simple relai des mouvements sociaux : « de quelle façon entend-on respecter la “primauté au mouvement populaire” dont nous nous revendiquons si l’on se contente d’inviter les citoyennes et citoyens à se rallier d’ores et déjà à une candidature PCF et à soutenir ses propositions si justes soient-elles à nos yeux ? ».
Ainsi, plutôt que d’être à l’avant-garde des luttes et des idées, d’être force de proposition, de proposer des initiatives sur lesquels le mouvement social pourrait s’appuyer, on nous propose l’inverse : une stratégie d’arrière-garde. Ça serait au mouvement populaire de frayer spontanément les voies d’un dépassement du capitalisme, et donc ça serait au mouvement populaire que reviendrait de choisir la nature de notre candidature à la présidentielle. Allant contredire le texte du XXXVIIIcongrès après l’avoir cité, alors que celui-ci parle d’initier « les aspirations multiples du mouvement populaire ». 

Sans chercher à disputer cette vision spontanéiste de la transformation révolutionnaire, notons qu’elle est d’une gargantuesque hypocrisie : la plupart des signataires de la tribune « pour gagner en 2022 » ont exprimé leur souhait de voir notre parti soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon, personnage qui n’a attendu personne — même pas un mandat de son propre parti ! — pour présenter sa candidature à l’élection présidentielle. 

La huitième thèse avance l’idée qu’une candidature autonome à la présidentielle équivaudrait à mettre en péril notre parti pour les élections législatives : « les rancœurs ne prennent le pas sur la raison, et que le désastre d’une présidentielle ne soit le terreau de règlements de comptes fratricides aux législatives. Et si la volonté existait, c’est bien sûr sur la base des résultats à l’élection présidentielle que les discussions pourraient s’engager entre les forces : le pari d’une performance électorale à la présidentielle pèserait alors lourdement sur cet accord aux législatives ». Ce que décrivent les autrices et auteurs de ce texte est une situation tout à fait similaire à ce qui s’est passé en 2017 avec le résultat que l’on connaît. C’est cette stratégie qui a fait que notre groupe à l’assemblée nationale « ne compte que onze député·e·s communistes et n’a pu se constituer en tant que tel que grâce à un accord technique avec 5 député·e·s ultramarins. » On comprend mal comment la stratégie d’une candidature communiste à la présidentielle pourrait conduire à une situation encore pire, comme le laisse entendre le texte. 

Les propositions : la portion congrue du texte

Le centre d’une argumentation en faveur d’une union à tout prix et du retrait d’une candidature autonome à une élection nationale, devraient être les propositions rassembleuses que nous porterons à cette élection. Il n’en est, ici, rien. Les propositions que nous porterions dans cette élection sont réduites à une phrase : pas étonnant que l’on parle de « programmes [qui] seront proches » entre candidat·es de gauche lorsque l’on fait une telle impasse sur les propositions. Peu de perspectives concrètes sont proposées aux communistes en cas d’une victoire de l’option 2 : « il nous faudrait, très rapidement en mai, prendre des initiatives majeures pour engager ce processus ambitieux ». Pourtant, pas une ligne sur ces initiatives majeures ni sur le contenu de l’union proposée… Alors même que Fabien Roussel multiplie les interventions médiatiques, et cherche à faire partager un certain nombre de perspectives novatrices, par exemple sur la sécurisation de l’emploi, de la formation et du revenu, ou sur la conquête de pouvoirs par les travailleuses et des travailleurs sur l’utilisation de l’argent pour développer leurs capacités en promouvant les services publics et un nouveau type de développement productif respectueux des écosystèmes. Face à ces propositions communistes, ce texte ne propose rien ou presque.

3 comments on “Contre-argumentaire en faveur de l’option 1

  1. Boussard Alain

    Je ne me retrouve pas dans le choix binaire qui a été proposé par la conférence nationale, d’où mon abstention.
    Je ne me retrouve pas non plus dans l’argumentaire « pour gagner en 2022 » et dans certains contre argument exposés ci-dessus.
    C’est vrai que faire l’union pour l’union, et peu importe les contenus, conduirait en cas de victoire à un « Hollande bis » qui a fait une politique de droite et mis la gauche dans l’état d’affaiblissement constaté aujourd’hui. Le sentiment que la gauche et la droite, c’est pareil est né de là. Cela nourrit l’abstention et le vote RN.
    Mais laisser se répandre l’idée que notre parti se referme sur lui-même est mortifère.
    Nous ne sommes bien perçu que quand nous ouvrons des perspectives. Et ces perspectives, c’est bien sur des propositions qui rompent avec les politiques libérales, (nous en avons de très bonnes), mais c’est aussi proposer une stratégie politique qui permette de les mettre en œuvre rapidement. Avoir de bonnes propositions n’est pas suffisant. Elles ne deviennent crédibles que si elles sont portées par des forces capables de les mettre en œuvre. Ce n’est pas le cas du seul PCF.
    L’impatience est grande, la désespérance qui conduit à l’abstention ou au vote RN aussi.
    Je défendais l’idée que le parti devait désigner son candidat (j’ai même écrit dans ce blog en décembre qu’on aurait dû désigner un porte-parole dès le CN du 11 décembre (une sorte de pré candidat).
    Mais que ce candidat devait être porteur d’une proposition de rassemblement en mettant en avant nos propositions. Et à l’automne, on décidait, par exemple lors du congrès, de maintenir ce candidat si l’union à gauche n’était pas possible sur un contenu qui soit en rupture avec les politiques libérales.
    Cela nous aurait permis de nous poser en rassembleur, de confronter nos propositions à celles des autres et de nous replacer progressivement au centre de la vie politique, au moins à gauche. Même maintenu, notre candidat serait perçu comme porteur de ce combat unitaire.
    Il nous faut impérativement sortir de l’isolement.
    Enfin, je ne comprends pas comment on peut travailler à un rassemblement pour les législatives avec l’objectif de gouverner à gauche (tentative qui passe inaperçue chez nos concitoyens), et ne pas faire la même chose pour la présidentielle qui est pourtant l’élection phare qui malheureusement décide de tout.

  2. DRON Jean Francois

    Très bonne critique. Le mérite de la clarte

  3. Pour l’essentiel je partage ce 1er commentaire. Le débat est, largement hypothéqué par les « Unions » à géométrie(s) plus que variable(s) aux prochaines locales de Juin qui sèment un désordre dans le bordel ambiant qu’entretient soigneusement TOUTE(S) les droites, RN inclus bien sur : Marine Le P. ne vient-e-elle pas de proposer le « retour à la retraite à 60 ans » . sic! . Je pense que les locales de juin feront le tri, peut-être, sur ces alliances de Juin qui sonnent « électoralistes », Hélas plutôt que politiques donc transposables au plan national. Il est impossible que les électeurs s’y retrouvent dans des alliances (1 er tour) ici avec la FI et contre le PS, ailleurs contre la FI mais avec le PS, sans parler des écolos aux-mêmes subdivisés. Bonjour le merdier. Le danger est du au fait que cette monarchie constitutionnelle renvoie à celle de 1848 où le massacre de Juin fit le lit du Coup d’Etat de 1851. Idem pour la Commune où Galliffet précise que le nombre des morts, soigneusement exposés, servira de dissuasion. Ce qui se vérifia jusqu’à l’Affaire Dreyfus . Conclusion: La décision de présenter un candidat communiste en 2022 a été posée en 2018, dans le contexte de l’énorme trahison de Hollande. L’abstention massive dans les quartiers populaires signe la résignation… au mieux. Noublions pas que la Gauche Pulrielle a accepté, entre autre, le diktat de Jospin  » interdiction aux ministres communistes de participer à la mondre lanifestation ». interdiction acceptée donc acceptation de dissocier: Pouvoir d’Etat ET soutien PAR le mouvement populaire. CEs contradictions pèsent sur le réel politique au point de de ne parler QUE du 2ème tour de cette monarchie élective pour meiux nous contraindre, au contraire de 1969 à entériner, contraints et forcés, le  » bonnet blanc et blanc bonnet »

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