Nous les militants et dirigeants du PCF devons être à la hauteur de ce qui se passe en ce moment autant en France, en Europe et dans le monde.
Nous vivons une période de crise d’un système qui nous conduit au désastre.
Il s’agit de le nommer : le capitalisme et le combattre vigoureusement avec la conviction qu’il doit être dépassé et les idées communistes doivent émerger très vite.
Nous avons besoin d’un parti communiste à la hauteur de cet enjeu dans un affrontement de classe nouveau, dans un monde où le paupérisme se développe et des millions d’hommes et de femmes sont laissées pour compte avec pourtant des ressources humaines, financières et technologiques immenses pour faire autrement.
Il s’agit de mettre fin à l’accumulation des richesses pour une minorité de profiteurs tels ceux en France du CAC 40.
N’épiloguons pas sur nos petites misères internes, elles sont passagères comme le dit la chanson et doivent être dépassées. Mais ne nous en faisons pas non plus ! En effet la gravité de la situation nous oblige à sortir de notre coquille pour être nous- mêmes : des communistes qui arrêtent de douter d’eux-mêmes, qui placent leur réflexion et leurs actes pour défaire ce qui ronge notre société humaine.
Nous avons besoin d’unité et de fraternité. Les désaccords peuvent se dépasser en cherchant toujours ce qui nous unit et en travaillant loyalement à trouver les réponses de classe à ce qui peut un moment nous diviser en cette période si complexe.
Notre peuple n’en peut plus et il est en colère ; une colère qui peut déboucher sur des solutions aventureuses de la pire espèce. Nous ne pouvons laisser la bête immonde et le libéralisme macronien démolir notre pays et des centaines d’années de conquêtes sociales et démocratiques.
L’extrémisme de droite, nouvelle version néo-fasciste, nous guette et cette bête immonde peut nous exploser à la figure en Europe et aux Etats-Unis sous la forme « trumpisme » qui n’est pas mort avec la défaite de ce « cinglé ».
La bête immonde cherche le coup de force ou la prise de pouvoir en s’appuyant sur la situation faite à ceux et celles qui souffrent le plus des crises qui s’additionnent et se confondent entre elles créant peurs, angoisses et désarroi.
La victoire de Biden peut soulager les élites du système, mais dans ce pays où l’argent domine tout, rien n’est réglé et le score de Trump conforte la montée extrémiste de ce pays et d’autres comme au Brésil et dans certains pays de l’Est de l’Europe.
En France, nous luttons pour qu’il n’en soit pas ainsi et pour faire en sorte que notre peuple saisisse bien la réalité de ce qui se passe. Notre 38eme congrès, avec son manifeste, nous donne les éléments pour agir et être en direct avec le peuple.
Cette démarche, nous avons besoin qu’elle soit partagée par toutes et tous et non pas ralentie dans sa marche par de vieux comportements.
Nous avons une ligne politique, elle doit être mise en œuvre.
Certes, le confinement, le couvre-feu, les atteintes aux libertés fondamentales, dont en particulier le droit d’expression et de pouvoir débattre, freinent nos activités. Mais cela ne doit pas nous paralyser bien au contraire.
Notre manifeste et à son intérieur la sécurité de l’emploi et la formation, qui est encore très peu connue, et peu expliquée aux travailleurs ; là est l’effort à faire ! Et si enfin une mise en mouvement a été décidé par le CN, il s’agit que tous les communistes aillent dans le même sens : le travail ensemble et le débat pour la mettre en œuvre collectivement.
Nous avons besoin de tous les communistes pour être au rendez-vous de l’histoire en ces temps où le capital montre ses carences de plus en plus évidentes.
Les jeux de pouvoir – y compris chez les communistes- sont dérisoires et les bâtons dans les roues de la mise en œuvre du manifeste doivent vite être jetés aux orties.
Tous les communistes doivent retrousser les manches car le capital nous a averti que le sang et les larmes vont couler ; couler pour le sauver et pas pour sortir le peuple des ornières actuelles d’un capitalisme qui détruit la planète, les hommes et les femmes qui y vivent, la santé et la République encrassée dans une constitution de De Gaulle qui la détruit à « p’tits feux ».
Il faut que tous nous nous y mettons, comme on dit – « du nôtre »- ; car les signaux d’alerte sont allumés et demain rien ne sera pareil aux jours d’avant et les jours d’après ne seront pas des jours heureux si nous nous ne remuons pas pour affirmer nos idées communistes.
Ce capitalisme veut absolument survivre et à n’importe quel prix.
Nous le savons !
Le pouvoir compte jouer sur le fait que nous avons perdu de notre puissance auprès des masses pour empêcher qu’à nouveau, en de pareilles circonstances, la parole communiste émerge, comme elle a pu émerger dans les années noires de l’occupation de la France par les nazis. L’effacement n’est pas seulement de notre fait ; c’est une démarche de classe des pouvoirs en place depuis longtemps, d’une bataille idéologique où le capital fabrique les idées dominantes, et les nôtres restent dans les tiroirs de nos vécus et de nos atermoiements. C’est là notre effacement qui vient comme un ricochet face aux appétences des forces libérales et sociales libérales de nous éliminer définitivement de la scène politique.
Le peuple va souffrir disent les Macron et consorts et ils le clament prétextant le cout du sanitaire en oubliant le cout exorbitant de leurs impérities qui se chiffrent à des centaines de milliards pour redresser les grands groupes capitalistes.
Dressons sommairement le tableau noir de leurs exactions.
Leurs mesures touchent particulièrement le monde du travail : salariés, précaires, chômeurs, retraités jusqu’aux petits artisans et commerçants : parlons-en !
Le chômage massif ;
Les droits sociaux se réduisant comme une peau de chagrin ;
Une Sécurité sociale de Croizat attaquée de toute part ;
Les moyens de production détruits ou délocalisés ;
Ces calamités entrainent des milliards d’hommes et de femmes en ce moment dans le dénuement absolu.
Le pouvoir en place allume des feux pour éviter que l’intelligence des peuples puisse saisir et lutter contre ces exactions du capitalisme : fanatisme, populisme, terrorisme religieux, intégrisme sont engendrées et utilisés pour guider les peuples vers des chausses trappes conduisant à oublier les vraies raisons de ces fléaux capitalistes.
Et puis, les dangers se dirigent vers les structures de l’Etat, il y a mise en danger de la République, de la laïcité ; il faut des systèmes forts dit-on ; et le tour de vis tourne avec l’autoritarisme vers des remises en cause de libertés fondamentales.
Droite et extrême droite, LREM, sont d’accord pour empêcher toutes velléités de changement avec une gauche dont le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est incapable de s’unir pris dans le mécanisme de la cinquième république du pouvoir personnel. Les derniers exemples avec Jadot et Mélenchon montrent bien que la sociale démocratie libérale et la verte version capitaliste ne sont que des paravents.
Cela nous amène à « rentrer dans le lard » de ce système.
La bataille des retraites dont le gouvernement a remis son projet à plus tard, les manifestations des gilets jaunes, la santé et l’hôpital qui marquent chaque Français sont précurseurs de luttes avec l’appui de la population. Il va y en avoir d’autres et notamment dans les entreprises industrielles où des batailles commencent à s’engager sur les salaires, les conditions de travail, l’emploi et la formation et le devenir des entreprises et des industries concernées.
Il faut agir sans attendre. Les demi-mesures ne régleront rien sinon que retarder les échéances ; il nous faut donc nous adresser au peuple avec notre programme et notre manifeste communiste.
Un programme qui place l’homme en tête comme le bien le plus précieux. Sa vie, sa santé, ses moyens économiques et sociaux pour se développer et s’émanciper, s’éduquer et se cultiver, sa formation professionnelle et son emploi, ses relations humaines, sa liberté et la démocratie, son enracinement dans ce qui lui est proche : nature, écologie, respect du milieu, choses que le capitalisme est incapable de défendre, voilà à grands traits ce qu’il doit en être.
Il ne faut pas attendre les élections présidentielles pour commencer.
Une intense bataille d’idées doit être menée et en premier lieu la nécessité d’en finir avec une cinquième république devenant de plus en plus un régime autoritaire.
Tous les communistes doivent être partie prenante et pas simplement dans l’application mais dans la réalisation d’un tel projet.
Les élections présidentielles ne seront qu’un moment important pour faire passer les idées communistes.
Il faut aussi sortir de l’élection d’un personnage chargé de diriger avec un homme providentiel : De Gaulle n’est plus de mise messieurs les politiciens.
Le gouvernement de la France doit émaner de l’Assemblée nationale et l’exécutif doit mettre en œuvre les décisions de cette assemblée.
Plusieurs aspects doivent être développés :
La sécurité de l’emploi et de la formation tout au long de la vie
L’Economie avec la réindustrialisation, le partage des richesses
La santé et les investissements nécessaires humains et matériels pour l’hôpital
Une Sécurité sociale de Croizat rebâtie sous les bases de la solidarité intergénérationnelle et sous l’administration des représentants des salariés.
Les services publics pour répondre à tous les besoins de la population
Les libertés pour une vraie démocratie sociale, économique écologique et politique.
La planète et son devenir comme grande priorité
Des institutions démocratiques dépassant l’élitisme et la délégation de pouvoir.
Le parti communiste a besoin dans cette période qui s’ouvre d’être à la tête de cette bataille et de la mener en pleine crise sanitaire et en pleine crise sociale.
Il faut sortir cette élection de son contexte politicien et plébiscitaire avant de la remettre en cause par la constitution d’une sixième république.
Nous devons donc être présent au premier tour et respecter la décision de notre dernier congrès.
Une conférence nationale du PCF devrait présenter démocratiquement notre candidat ou candidate. Cela devrait se faire rapidement et avant les vacances d’été.
Un congrès du PCF en fin d’année 2021 établirait ensuite une démarche politique communiste de longue haleine en sachant que nos idées auront besoin d’imprégner profondément la vie citoyenne et républicaine de notre pays pour parvenir à de réels changements.
Il s’agit donc de semer pour récolter.
C’est donc bien la confiance en l’avenir communiste et dans les luttes qui doit nous déterminer.
C’est la présence communiste partout et en tous lieux.
Il s’agit donc d’être très entreprenant.
Bernard LAMIRAND adhérent section de Nogent sur Oise
Je suis d’accord avec cette contribution. Plus nous tarderons à présenter un candidat (quitte à faire autre chose d’ici l’élection car la présidentielle n’est pas pour nous une fin en soi et qu’ils y a d’autres urgence sanitaires et sociales), plus le vide sera comblé par Mélenchon et les populismes car la nature a horreur du vide. Il faut lever l’hypothèque très vite, si nous voulons mobiliser nos camarades. Dans les sections, lors des AG on sent une profonde atonie, des camarades ne savent plus vers quels saints se vouer comme on dit. On parle d’une candidature de rassemblement, celle-ci est désormais impossible puisque Mélenchon se présente (ce que l’on ne pouvait ignorer). On attend une fumée blanche des autres organisations, on écoute des appels, on compte des signatures de tribune etc. Mais l’on ne parle plus du communisme, de la nécessité de la rupture avec le capitalisme et de la forme à lui donner de se poser en parti révolutionnaire qui mobilise. Si on persiste à reculer l’échéance, il sera trop tard pour mobiliser. Mélenchon a ses entrées au 20h de TF1, nous ne les aurons jamais et pour cause… Arrêtons de regarder passer les trains, présentons un candidat communiste et rapidement. Au moins les camarades auront cela à commenter, à se positionner et à porter et cela évitera de les laisser “attendre” la fumée blanche. Sinon, les mêmes au CN vont nous refaire le coup de Pierre Laurent en 2016. Soit on présente un candidat, soit on reproduit le schéma d’il y a 5 ans. Bon courage après pour re-mobiliser pour les législatives. L’heure est grave, le virus tue, les travailleurs souffrent, on ne peut laisser un tel vide par ce que l’on ne veut pas désespérer le Billancourt de la grande union et du candidat unique de rassemblement. Jusqu’à la Saint-Glinglin comme la dernière fois et d’aider au final de voter Mélenchon par défaut ? On ne peut plus attendre, nous avons une responsabilité ! La démobilisation des communistes, la peur de nous-même, me fait plus peur que le score que nous pouvons espérer. Qu’importe le score, ce qui compte c’est le mouvement, c’est la dynamique. Qu’on le veuille ou non, la présidentielle est l’élection qui mobilise le plus les électeurs. On ne peut éviter le combat, notre socle est trop étiolé pour que l’on s’offre ce luxe. On doit prendre position. Sinon à quoi sert le PCF ?
Oui Camarade Bernard Lamirand…Toutes et Tous les Communistes au boulot …Debout !
Ton intervention analyse et indique toute la ligne politique que les communistes doivent s’ approprier et militer Pour !
Au temps où la contradiction fondamentale , évidente est à son apogée : Capital / Travail , avec le capital financier à mettre en avant, spéculatif , maffieux de groupes de milliardaires déconnectés du Réel et réalité s , ils ne peuvent plus nous faire le coup que l’ argent des dividendes et de la spéculation des bourses CAC 40 ;;;et toutes les autres , retourne à l’investissement …en regard des casses multiples que le capital en Impérialisme du XXI è siècle entreprend à chaque seconde . Alors ils feront , comme ils le font déjà ,d’ une manière globale des dites Fondations charitables où le religieux dégouline pour accepter la dite dictature du capital dite la seule ” démocratie ” possible .
Là tous les médias télés et autres imageries en foutent un coup comme jamais …le dit vaccin amércano/allemand de labos très privés à profits juteux à venir en est la preuve “certifiée véritable “..et quid des autres vaccins en passe d’ homologation ..s’ accompagnant la recherche des labos privés supérieure …
l. Oui —- C’ est la présence communiste partout et en tout lieux ” qu’ il nous faut : l’ humain , l’ humanité et notre pauvre petite planète mal menée et pourtant si riche en ressources multiples , n’ attendent que ça …!
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Merci de ton appui précieux. Allons-y , soyons nous mêmes . C’est le moment pour que les idées communistes redeviennent dominantes.
Juste mon Espoir de voir un P C F qui prennent pour une fois ces propres responsabilités.
Les Salariés, Retraités, Handicapés, Étudiants
Attendent que nous nous Rassemblons autours des Idées du P C F
avec bien Entendus ceux qui adhèrent aux Idées du P C F
Évitons le Mélanchonisme très Désagréable et remettons ou recadrer certains Certaines cadres du P C F
Même ancien ou ancienne Ministres.