Crises, alternatives, actions

Pour des tracts donnant le sens d’une campagne de longue haleine.

Il faut changer de logique. Au lieu d’appuyer le capital et la finance, il faut appuyer les travailleurs.ses, maintenir et créer des emplois, développer les qualifications, les rémunérer.

Licenciements et chômage partiel ou Sécurité d’emploi et (ou) de formation ?

Il faut changer de logique. Au lieu d’appuyer le capital et la finance, il faut appuyer les travailleurs.ses, maintenir et créer des emplois, développer les qualifications, les rémunérer. Car ce sont les travailleurs.ses qui sont décisifs, que ce soit dans la santé, la recherche, la distribution, l’industrie, dans les services publics, les services à la personne. Il faut recruter : à l’hôpital, dans l’éducation, la recherche, le fret ferroviaire, etc. Dans l’industrie et les services, c’est avec les travailleurs.ses que l’on préparera les réorientations productives imposées par la crise sanitaire et la crise climatique.

Les patrons font le contraire ! Et le plan Castex-Macron les conforte : des milliards pour les profits sous prétexte que les entreprises investiraient… ce qui reste à prouver… Et si elles investissent on ne leur demande pas de créer des emplois. Les quelques conditions aux aides sont dérisoires : « Le plan jeunes est conditionné à l’embauche d’un jeune et le volet investissement est conditionné … à un investissement ! » proteste pourtant le patron du Medef G. Roux de Bézieux (Les Echos, 30 septembre 2020). Et il déplore qu’il y aurait « trop de conditionnalités » et que « le niveau de subvention n’est que de 10% à 40% » ! C’est au contraire le coût du capital qu’il faut faire reculer : dividendes, intérêts bancaires, gâchis financiers et matériels. Mais pour le privilégié du Medef « le privilège (!) de la décision doit rester au conseil d’administration ».

Ainsi, alors que pleuvent les suppressions d’emploi (près d’un million d’après les prévisions de l’Insee), le premier ministre Castex n’ose s’engager que sur 160.000 créations… et seulement en 2021 !

Le chômage partiel ? Mais il n’est pas pour tout le monde, et il ne remplace pas l’intégralité du salaire, sans parler des primes. Certes d’un côté on reconnaît le besoin de sécuriser les revenus et de préserver les compétences. Pour combien de temps ? Car de l’autre côté, au lieu de préparer les nouvelles productions, de former, on maintien le principe du chômage… à venir !

Le plan Castex et le projet Macron, renforce la domination du capital, ses coûts, ses pouvoirs et sa logique.

Préserver et sécuriser les emplois, former, maintenir le revenu, plutôt que de sauvegarder à tout prix les capitaux. Assurer un droit à la mobilité dans la liberté de choix et avec une sécurité de revenu. Nous avons un projet pour cela. Nous l’appelons : une sécurité d’emploi et de formation.

Ce nouveau système donnerait sens à tout un ensemble de batailles, de luttes, de revendications. Avec de nouveaux droits d’interventions, des nationalisations nouvelles. Avec une toute autre utilisation des milliards d’euros créés par la BCE…

Commissariat au Plan ? Il faut instituer dès à présent des institutions nouvelles : conférences permanentes pour l’emploi, la formation et la transformation productive écologique. Les entreprises et banques y prendraient des engagements (emploi, productions, investissement, crédit) qui seraient suivis démocratiquement, avec incitations ou pénalisations à la clé. Les Régions pourraient le faire, pour résister et contrer la déferlante. Voilà pourquoi les communistes veulent conquérir des pouvoirs dans les Régions avec vous ! C’est aussi le sens de notre bataille « emploi » de longue haleine : résistance et construction. Avec vous. En débat avec les forces de gauche et écologiques.

0 comments on “Pour des tracts donnant le sens d’une campagne de longue haleine.

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :