Écho des militant·e·s

De nombreuses réactions se font jour à propos du contenu d’une longue tribune collective

De nombreuses réactions se font jour à propos du contenu d’une longue tribune collective intitulée « Au cœur de la crise, construisons l’avenir ». Ce texte, signé par 150 personnalités du monde politique, associatif, syndical et culturel parmi lesquelles les médias ont signalé notamment Olivier Faure, Dominique Jadot et Ian Brossat, appelle à « préparer l’avenir et propose qu’une « convention du monde commun », réunisse dans les prochains mois « toutes les énergies disponibles ». Nous publions ci-dessous deux textes de commentaires qui nous sont parvenus à ce sujet. Voir aussi l’édito de Jean-Marc Durand.

De nombreuses réactions se font jour à propos du contenu d’une longue tribune collective intitulée « Au cœur de la crise, construisons l’avenir » https://www.humanite.fr/appel-au-coeur-de-la-crise-construisons-lavenir-689099.

Ce texte, signé par 150 personnalités du monde politique, associatif, syndical et culturel parmi lesquelles les médias ont signalé notamment Olivier Faure, Dominique Jadot et Ian Brossat, appelle à « préparer l’avenir » et propose qu’une « convention du monde commun », réunisse dans les prochains mois « toutes les énergies disponibles ».

Nous publions ci-dessous deux textes de commentaires qui nous sont parvenus à ce sujet.

Voir aussi : l’éditorial de Jean-Marc Durand.

Avis critique d’un militant sur le contenu d’un appel

Gilles Pereyron, communiste du Rhône

150 personnalités de gauche lancent un appel pour construire une « convention du monde commun » pour fonder une alternative politique.

J’ai lu et relu cette convention ; je reste très interrogatif sur la nécessité d’avoir un tel appel qui rassemble tout un panel de personnalité dite de gauche et qui ne remettent pas forcement en cause le capitalisme et sont favorables à beaucoup de directives européennes responsables du démantèlement des services publics français. Plusieurs propositions confirment mon sentiment, et montrent qu’à vouloir rassembler pour rassembler on arrive avec un dénominateur commun bien trop étroit pour changer cette société.

Voilà quelques exemples

« Proposition de prime pour le climat, afin d’éliminer en priorité les passoires thermiques et sortir les plus pauvres de la précarité énergétique »

rien de nouveau avec le monde d’avant qui est resté sur des primes, cela n’a jamais réglé la précarité énergétique et pour cause. Tous les rapports et/ou études européennes ou françaises font apparaître 3 facteurs déterminants à la précarité énergétique :

  • La faiblesse des revenus du foyer
  • La qualité du logement, la mauvaise isolation thermique
  • Le coût de l’énergie

Donc pour s’attaquer réellement à la précarité ce n’est pas une prime, mais bien une autre politique d’augmentation des revenus du foyer (salaire et pension), une autre politique sur le logement pour un service public du logement dans le cadre du droit au logement pour tous, sur le prix de l’énergie ; la libéralisation et les privatisations du secteur ont fait grimper les prix en Europe et en France ; nous avons besoin de sortir l’énergie de la loi du marché avec un tarif réglementé et une péréquation tarifaire, donc nous avons besoin d’un grand service public de l’énergie nationalisé.

« La France a besoin également de bâtir un plan ambitieux de transition vers une mobilité durable […] pour soutenir l’électrification des motorisations […], relance des réseaux ferroviaires. »

Là encore, pas un mot sur la nécessité d’un grand service public des transports en commun, pas de remise en cause des privatisations et de la libéralisation du secteur.

On reste dans les directives européennes. Sur l’électrification des motorisations, ce n’est pas avec la privatisation et la libéralisation du secteur de l’électricité que nous arriverons à cela. Juste une notion de grandeur : si demain tout le parc automobile était à l’électricité, il faudrait produire plus de 150 Téra Watt Heure ( TWH) ; actuellement l’éolien produit environ 25 TWh par ans et le solaire à peine 10 Twh, et tout cela par intermittence, le nucléaire environ 400 TWh par ans. Pour produire rien que pour l’automobile 150 Twh, quel plan d’investissement dans les moyens de production ? Surtout on constat que depuis 20 ans de libéralisation du secteur en Europe et en France aucun investissement dans de gros moyens de production, que des petits moyens très subventionnés par de l’argent public pour un retour sur investissement à court terme, rémunération des actionnaires. Et ceci sans parler du développement des transports en commun propres et du réseau ferroviaire. Il me semble que ce sujet est au cœur d’un désaccord fort important sur la place des services publics.

« Une relance publique du soutien à la transition écologique locale est plus que jamais indispensable afin d’impliquer beaucoup plus les territoires et les citoyens dans le dépouillement des projets collectifs d’énergie renouvelable. »

Et là la messe est dite : nous restons bien dans le monde d’avant ; libéralisation du marché de l’électricité, subventionnement des énergies dites renouvelables pour des productions privées ou de collectivités locales.

À ce jour la taxe de la CSPE qui finance ces énergies représente déjà 8 milliards d’euros en 2019 ; elle est payée même par les plus pauvres qui sont en précarité énergétique. On continue dans le démantèlement du service public de l’électricité, fin de la péréquation tarifaire qui est le socle de la solidarité entre tous les territoires français, et fin des tarifs réglementés comme le souhaitent les fournisseurs dits alternatifs comme Total ou Enercoop, etc.

Ce texte ne porte rien de nouveau et reste bien dans le cadre de la gestion du capitalisme. Il ne suffit pas de mettre des personnalités dites de gauche pour que le projet porte le changement de société. Même si l’on se reconnait dans certaines personnalités. Au contraire je pense que ce type d’initiative prête plus à confusion qu’à éclairer la réflexion pour un changement radical de société.

Pour ma part ce texte n’engage pas mon parti, il n’y a eu aucun débat sur le sujet même si parmi les signataires je retrouve des camarades. Si le parti décidait de porter ce texte, je m’interrogerais quant à mon appartenance ou pas au PCF.

Construire une nouvelle civilisation : agir, rassembler

Jean-Claude VASLET – Expert santé au travail

Comme beaucoup, j’ai été interpellé par un texte signé de 150 militants et dirigeants socialistes, écologistes, des économistes, des syndicalistes, certains de droite, ainsi que quelques dirigeants communistes, dont je regrette et ne partage pas la démarche.

Ils l’ont faite au mépris de la confiance que nous leur avons accordée pour mettre en œuvre la politique que nous avions décidée en commun au 38e congrès de notre parti. C’est pour le moins regrettable.

Leur décision n’est pas recevable, parce que les communistes sont mis devant le fait accompli, en pleine période de restrictions de nos possibilités de discussions collectives.

Enfin, leur décision n’est pas recevable, parce que ce texte est dangereux. Il peut désamorcer par sa seule existence, le mouvement populaire naissant, en entretenant la division, en le conduisant à soutenir un texte programmatique élaboré « au sommet ». Il dessaisit ainsi le mouvement populaire de sa fonction première, celle de décider souverainement du rythme et du contenu des changements à opérer dans notre pays et en Europe.

Ce texte appelle le peuple à « s’emparer de ces débats ». Si le débat public, à gauche, est nécessaire et doit être utile au mouvement populaire, encore faut-il poser clairement les termes de ce débat.

Ce que ne fait pas ce texte. Il en est ainsi de la crise, de sa nature, de son contenu et de ses causes. Il faudrait se rallier à l’idée selon laquelle « Favorisée par la destruction de la nature, la pandémie a généré une crise économique de grande ampleur. » Cette explication est certes un point de vue, mais il n’est pas le seul notamment à gauche. Comme il l’a été démontré, la crise économique commençait à sévir avant l’apparition du virus. La pandémie n’a été que son catalyseur.

Nous sommes en réalité face à deux phénomènes, certes liés, mais intrinsèquement différents :

  • Une pandémie, certes inédite, mais comme d’autres dans l’histoire de l’humanité, qui est devenue une crise sanitaire ;
  • Une crise économique dont les causes se trouvent dans la suraccumulation du capital.

L’apparition d’un tel virus était prévisible, d’autres apparaîtront. C’est le propre de notre écosystème.

En d’autres termes, même si le climat, les forêts, notre écosystème doivent être préservés des agressions du capital, des virus continueront à apparaître, qui deviendront des pandémies. Nous devrons nous en protéger, c’est-à-dire, empêcher ou minimiser leur ampleur d’une part, et d’autre part faire en sorte que la santé des humains soit préservée. 

La pandémie est devenue une crise sanitaire majeure, non par on ne sait qu’elle fatalité, ou du fait de l’incompétence des dirigeants du pays ou des scientifiques. Elle est devenue une crise sanitaire majeure parce que tous les outils pour la combattre ont été systématiquement détruits au cours des dernières années. Recherche fondamentale, système sanitaire et en premier lieu l’hôpital public, recherche et production médicamenteuses, production industrielle, coopération internationale, école publique, tout a été livré à la finance par la droite comme par la gauche quand elle était au pouvoir. Ils l’ont fait méthodiquement, systématiquement. Les services publics ont été démantelés et leurs productions de biens et de services monnayables, profitables ont été systématiquement livrées au marché capitaliste. La concurrence est devenue l’Alfa et l’Omega des relations internationales, ruinant toute capacité de relation multilatérale en dehors même de ce cadre étroit.

La pandémie, pas plus que la crise sanitaire, n’est à l’origine de la crise économique.

En soi, un virus n’est pas un fait social. La crise de suraccumulation du capital, qui plonge des millions d’êtres humains dans les difficultés de tous ordres, si.

Demander au peuple de se rallier à une hypothèse « hygiéniste » des causes de la crise économique, c’est le désarmer et le conduire à accepter qu’une prochaine pandémie se transforme en crise sanitaire, avec des milliers de morts à la clef.

Ensuite, le texte demande de se rallier au principe selon lequel il « faut tourner la page du productivisme ? » Mais de quoi parle-t-on ? De réduire la croissance ? Ce à quoi conduit en partie la crise sanitaire, et dont peut en mesurer les dégâts ? Ou bien de stopper la surconsommation ? De ne rien changer sur la qualité de la croissance, c’est-à-dire une croissance limitée, mais conduisant toujours à la suraccumulation du capital, qui au final continuera d’enrichir les mêmes et d’appauvrir les mêmes ? Une croissance sans emplois sécurisés, avec une formation au rabais, juste de quoi faire tourner au minimum la machine à profit. Ou bien une croissance respectueuse de l’environnement luttant efficacement, contre le réchauffement climatique, riche en emplois qualifiés et en salaires reconnaissant le travail, les qualifications, la pénibilité, l’utilité sociale ?

Le texte demande d’« imaginer et mettre en chantier dès cette année un nouveau modèle de protection sociale », alors que de façon fort opportune il est fait référence, de façon, d’ailleurs, inadéquate, à la période de l’après-guerre et la période de « la reconstruction ». Précisément, c’est cette période de notre histoire qui a accouché d’une invention extraordinaire, la Sécurité Sociale. Tout n’est donc pas à réinventer ! D’autant que le mouvement social s’est déjà emparé de cette question, notamment à l’occasion des luttes contre la réforme des retraites. Pourquoi ne pas partir justement de cette idée du CNR et de la logique de ce programme ? Pourquoi ce texte ne fait-il pas référence à la « Sécurité Sociale » ?

Pourtant, ni l’esprit ni la lettre ne sont à changer, à réinventer. La Sécurité Sociale, son mode de financement par des prélèvements à la source des richesses, a fait la preuve de son efficacité. Il faut la détricoter, la consolider, l’élargir, démocratiser sa « gouvernance » en s’appuyant sur le mouvement social. Il faut en fait, revenir à l’esprit et à la lettre du CNR !

Il en est de même de cet élément programmatique :

« Pour pouvoir mobiliser les énergies de toutes et tous, il faudra inventer et consolider des protections collectives plus adaptées à notre temps, combler les failles majeures que la crise a soulignées, agir pour l’accès à la santé et des retraites décentes. »

Ce sont des mots séduisants, mais qui sans propositions concrètes deviennent des nébuleuses interprétables de diverses façons. Qu’est-ce à dire en effet ? Que les textes régissant le droit du travail et les prérogatives des salariés et de leurs organisations syndicales étaient « inadaptées » que les « lois travail » ont été des lois qui ont permis de les « adapter » ? Là encore, ne faudrait-il pas partir de ce que dit le mouvement social : abrogation de ces lois, consolidation, pouvoir nouveau, droit de véto au CHSCT notamment. Faut-il réinventer le CHSCT ou rétablir l’instance et ses prérogatives ? La crise sanitaire nous donne un bel exemple de l’utilité qu’il aurait pu avoir. Faut-il réinventer la médecine scolaire, universitaire, la médecine du travail ? Ou faut-il lui redonner les moyens de fonctionner, notamment par la formation de nouveaux médecins ? Faut-il réinventer les conventions collectives ou rétablir la hiérarchie des normes conquises par les mouvements sociaux ?

Le point névralgique au cœur de l’actualité concerne notre système de santé. Dans le contexte, il était impossible aux auteurs de cette tribune de ne pas reconnaitre que « l’hôpital public a été asphyxié par des années d’austérité budgétaire et la marchandisation de la santé », ce qui peut sonner pour certains comme un début d’autocritique. Il est alors demandé de se rallier ou de débattre d’une loi de programmation. Certains découvrent ce que les personnels de la santé dénoncent depuis plus de 15 ans et qui a pris une tonalité nouvelle depuis deux ans, au point que l’opinion publique s’en est emparée et soutient les mouvements de grève inédits dans l’hôpital. Que réclame ce mouvement ?

  • Des postes au statut et la fin de la précarité par un plan d’urgence de 10 milliards avec embauches, formations qualifiantes et titularisations.
  • La fin des restructurations, fermetures de lits, externalisations, regroupements de tous ordres.
  • Des pouvoirs nouveaux pour les salariés, leurs représentants, les syndicats et les élus-es
  • La mise à plat des projets régionaux de santé ;
  • La démocratisation des instances de décision et de planification sanitaire.
  • Des moyens pour fonctionner et financer ces investissements.

La pétition, « Des milliards pour l’hôpital, pas pour le capital », rassemblant en quelques jours plus de 108 000 de nos compatriotes donne la mesure des attentes.

Mais rien de tout cela ne vient étayer le propos de cette tribune. Le flou le plus total est entretenu.

Un autre point d’actualité est traité « Les événements récents confirment une fois de plus les fragilités de l’Europe quand elle se limite à n’être qu’un marché livré aux excès du libre-échange, renonçant à protéger son économie. » puis plus loin, les solutions préconisées : « La mise en œuvre de nationalisations là où il le faut doit permettre non de mutualiser les pertes, mais d’atteindre des objectifs d’intérêt général. Dans ce but, il faudra aussi miser davantage sur l’économie sociale et solidaire pour mieux ancrer l’économie dans les territoires et impulser le nouveau modèle de développement. »

La crise sanitaire a mis en évidence deux immenses lacunes pour l’affronter efficacement :

  • D’une part, l’absence d’une planification industrielle maîtrisée, adossée à des services publics forts de critères de gestion profondément modifiés, répondants à des objectifs économiques, sociaux et environnementaux
  • D’autre part, le besoin impérieux d’échanges, de coopérations internationales et de paix.

Aux antipodes de ses principes, il est proposé de se rallier à une intégration européenne toujours plus poussée, à la fermeture de cette même Europe, pour gagner la course effrénée aux profits, par une concurrence internationale toujours plus exacerbée.

Par ailleurs, si des droits nouveaux ne sont pas accordés aux salariés dans la gestion des l’entreprises publiques ou privées, non seulement pour être associés à ladite gestion, mais pour décider, on ne voit pas comment les objectifs proclamés d’intérêt général pourraient être atteints. Ce qui est aussi valable pour les droits des salariés l’est tout autant pour la mise en œuvre de nouveaux critères de gestion des entreprises nationalisées ou celles du secteur de l’économie sociale et solidaire.

Que reste-t-il dès lors de tout cela ?

Prenant en compte la colère populaire qui semble se cristalliser sur Macron et le mouvement social multiforme qui travaille la société sans discontinuité depuis deux ans, cette tribune vise à repousser l’expression du mécontentement voire les colères à des échéances électorales lointaines, abaisser le niveau d’exigence pour un changement radical. Pourtant il y a urgence à agir massivement afin de s’opposer aux reculs sociaux terribles décidés par le pouvoir et le patronat afin de faire payer la crise à notre peuple permettant ainsi au capital d’atteindre ses objectifs de profits.

Vouloir capitaliser sur le rejet du pouvoir Macronien n’est pas suffisant pour rassembler largement les gens sur des choix radicaux en rupture avec ceux des néolibéraux, mis en œuvre depuis 30 ans par les gouvernements de droite et de gauche dans laquelle les socialistes étaient en situation hégémonique.

Le discrédit de ces forces reste très élevé. Il ne suffira pas d’aligner des déclarations d’intention, sans contenu concret et clair, exprimant le choix radical de répondre aux besoins sociaux et aux urgences découlant de la crise sociale, économique, écologique, climatique, démocratique pour gagner un rassemblement populaire et citoyen lucide et déterminé à changer la société et à dépasser le capitalisme.

Nier ou même sous-estimer la nature et les causes de la crise pour mieux protéger la logique qui en est à l’origine, ne pas chercher pas à prendre le mal à la source, condamnent irrémédiablement à faire le choix d’aménager le capitalisme contre l’humain et la planète. C’est aussi perdre toute force, toute capacité transformatrice, parce que cela désarme les travailleurs, tout le peuple, au risque de le voir basculer du côté du nationalisme le plus hideux.

Comme cela était prévisible, le pouvoir avance au pas de charge pour liquider ce qu’il reste de protection sociale, de services publics, de droit et libertés.

L’heure n’est donc pas aux « Jours heureux », il est à la résistance la plus forte possible.

L’heure n’est pas à s’enfermer dans un conclave pour attendre la fumée blanche d’un programme magique, il est à l’ouverture aux millions de travailleurs qui attendent qu’on leur tende la main pour agir !

Le temps n’est pas aux déclarations pompeuses et vides, il est à la résistance aux mauvais coups, une résistance qui avance, prioritairement avec les travailleurs sur tous les lieux de travail, avec les citoyens dans les villes et villages. Avancer avec des propositions crédibles par leur cohérence, leur novation ou par les résultats positifs pour notre peuple, déjà obtenu dans leurs mises en œuvre. Des propositions qui ont pour seul objet de répondre aux urgences sociales, économiques, climatiques, écologiques et démocratiques :

  • Sécurisation des emplois, des salaires et de la formation tout au long de la vie ;
  • Plan d’urgence pour l’hôpital ;
  • Création d’un pôle public du médicament et des dispositifs médicaux ;
  • Un plan de développement des services publics ;
  • Création d’instances démocratiques de décision et démocratisation des instances existantes ;
  • Pouvoirs nouveaux aux travailleurs et aux citoyens ;
  • Maîtrise populaire de l’utilisation de l’argent et du crédit.

Le temps est à la constitution d’un vaste mouvement populaire agissant. Les armes de la résistance, ce sont nos propositions.

2 comments on “De nombreuses réactions se font jour à propos du contenu d’une longue tribune collective

  1. Dreyfus Ariane

    Merci pour ces deux commentaires, si précis et justes! Je vous conseille aussi cette vidéo
    Usul. Le grand retour de la gauche bourgeoise
    https://youtu.be/3p2dQ8CIJ38

  2. Merci pour vos deux commentaires, ils reflètent en partie ma pensée.

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