J’ai signé la pétition « de l’argent pour l’hôpital pas pour le capital » qui enregistre actuellement 108000 signatures et poursuit son cours. Elle sera je l’espère suivi de nouvelles initiatives, car les exigences de cette pétition restent entières, puisque que le gouvernement piétine par exemple sur les tests.
Je viens de signer aussi la pétition du parti communiste « ce n’est pas à nous de payer la crise » qui porte sur les questions du pouvoir d’achat au travers d’un blocage des prix, du gel des loyers, d’une allocation nouvelle, et du traitement financier du chômage.
L’intention est bonne.
Mais pourquoi se limiter à revendiquer des mesures étatiques ? Pourquoi ne pas les lier aussi à des exigences concernant les entreprises et le capital ? Sur les salaires par exemple et un partage de la valeur ajoutée visant la baisse du coût du capital ?
Et pourquoi ne pas avoir mis dans cette pétition une exigence de fond indiquant que pas un euro des ressources propres des entreprises ne doit être utilisé pour les actionnaires et que tout euro versé par la puissance publique et par les banques doit être conditionnée à l’engagement des entreprises d’opérer une mutation sociale et environnementale de la production ? Se pose aussi de donner des moyens citoyens de contrôler l’utilisation de l’argent, Pouvoirs des salariés, des élus, des populations.
Cela aurait permis de donner toute sa dimension politique à notre campagne de signatures, il est important de donner à voir notre originalité.
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